« Au parfum de son maquis, de loin, les yeux fermés, je reconnaîtrais la Corse«
Napoléon 1er
Quatrième île de Méditerranée par sa superficie, la Corse a fait partie durant près de quatre siècles à la République de Gênes avant de se déclarer indépendante. Cédée par Gênes à la France le 15 mai 1768, elle est conquise militairement par le Royaume de France lors de la bataille de Ponte-Novo, en 1769.
Dotée d’une forte histoire, mais aussi de paysages extraordinaires, la Corse se diversifie par des baies pittoresques, des kilomètres de plages de sable fin, des sites touristiques attrayants, de vastes forets, des lacs limpides, de magnifiques montagnes, de somptueuses journées ensoleillées et une nature immaculée.
La découverte de la Corse commence par Bastia.
Située dans le nord-est de la Corse, à la base du Cap Corse, entre mer et montagne, Bastia s’articule autour de son vieux port, de sa citadelle et de ses plages.
Bastia est une ville majoritairement baroque qui offre des édifices incontournables tels que l’église Saint-Croix, l’église Saint Jean-Baptiste, la citadelle. Leurs remparts entourant la Terra Nova furent terminés en 1480 et le palais des Gouverneurs représentant la domination de la République de Gênes sur la Corse en 1530. La place Saint Nicolas quant à elle, honore la mémoire de Napoléon grâce à l’artiste et sculpteur Lorenzo Bartolini.
Cap sur Calvi
Après Bastia, Calvi est l’une des places principales de la Corse. Superbement ancienne, vous apprécierez particulièrement le port, la place Christophe Colomb, l’église Saint Jean-Baptiste, l’oratoire Saint Antoine. Construit en 1510, il abrite désormais un musée d’Art sacré géré par le prieur de la confrérie, et bien évidemment, la citadelle.
« Le pays de la chataigne », la Castagniccia, offre une nature époustouflante et de charmants petits villages tels que Cervione, La Porta, Morosiglia et Piedicrorce, la ville natale de Pascal Paoli. Cet itinéraire mène tous les amoureux de l’île de beauté au Cap Corse par de nombreuses routes donnant sur la mer ainsi que sur d’authentiques villages de pêcheurs.
Après ce périple, c’est à Ajaccio et notamment dans son prolongement que l’on peut y découvrir les îles Sanguinaires. Il s’agit d’un archipel de quatre îles rocheuses d’origine magmatique composées d’une roche sombre, la diorite, et d’une roche plus claire, un granite monzonitique. Cet site exceptionnel est réputé pour sa flore originale et ses incontournables couchers de soleils flamboyants.
Au nord d’Ajaccio, la ville de Porto ouvre ses portes à la réserve naturelle de Scandola qui se découvre en bateau de manière éblouissante. Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, elle fait partie des aires protégées de la France étant à la fois marine et terrestre.
Scandola protège une biodiversité remarquable au niveau de sa partie sous-marine. Le site héberge 33 espèces végétales endémiques sur les falaises dont 16 sont des espèces protégées.
Bonifacio appartient à la petite région du Frato. Il s’agit de la commune la plus méridionale de la France métropolitaine. Au sud, les bouches de Bonifacio sépare l’île de la Sardaigne Italienne.
La ville comporte un port et une citadelle. Celle-ci est établie sur un cap dominant la mer par une falaise qui est une « veine » de calcaire, roche assez rare en Corse dont le sol est plutôt granitique.
L’origine de la ville actuelle de Bonifacio n’est pas connue avec précision. Selon les multiples fouilles archéologiques, la baie fut occupée dès l’époque néolithique, mais des dates approximatives indiquent sa refondation entre 828 et 833 par Boniface II de Toscane. C’est ce qui lui donna son nom actuel.
Il est inconcevable de quitter la Corse sans être allé voir les aiguilles de Bavella (I Forchi di Bavedda en Corse) culminant à 1218 m. Le site est caractérisé par des pics dentelés, de hautes falaises et des forêts de pins. Une belle occasion de terminer un séjour tout en se promenant dans cette si belle nature que nous offre la Corse.